L’un de vos proches est décédé ? De son vivant, il n’a laissé aucune consigne concernant son mode de sépulture ? Dans ce cas-là, vous faites face à un choix : l’inhumation ou la crémation. Vous avez souscrit un contrat d’obsèques ? Lorsque vous rédigez vos dernières volontés, vous devez préciser si vous voulez que votre corps soit inhumé ou crémé le moment venu. Quelle que soit la situation qui se présente, il est essentiel de faire la différence entre les deux. Zoom sur les différences entre inhumation et crémation.
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L’inhumation : un mode de sépulture très répandu
L’inhumation est en quelque sorte une coutume funéraire. C’est d’ailleurs le mode de sépulture le plus courant, surtout chez les chrétiens. Quoi qu’il en soit, le choix d’être inhumé est plébiscité au sein de différentes cultures. Pour faire respecter vos dernières volontés, vous pouvez solliciter les services de pompes funèbres près de chez vous. Les pompes funèbres assurent une mission spécifique : organiser vos obsèques. Ce professionnel pourra ainsi orienter votre choix de sépulture en fonction de votre situation.
Concrètement, l’inhumation consiste à placer le corps du défunt sous terre. Nous parlons alors d’enterrement. Ce procédé se réalise le plus souvent dans un cimetière : soit directement en terre, soit dans le caveau familial. En ce qui concerne le lieu de l’inhumation, cela dépend des dernières volontés du défunt. À défaut, les proches peuvent inhumer le corps sans vie du disparu :
- dans la commune où il habitait de son vivant,
- dans la commune où il a perdu la vie,
- dans la commune où se trouve son caveau familial.
Précision importante : l’inhumation doit avoir lieu après 24 heures ou au plus tard 6 jours après le décès. Dans le cas où le défunt ne posséderait pas un acte de concession funéraire, la commune lui fournira un emplacement dédié pour une durée déterminée.
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Inhumation réalisée par les services de pompes funèbres à Juan les Pins 3 jours après le décès
La crémation : une pratique ancienne qui commence à prendre les devants
La crémation est un rite funéraire très ancien qui tend à se démocratiser. Le procédé consiste à réduire le corps du défunt en cendres. Selon la législation en vigueur, le défunt doit être placé dans un cercueil avant la crémation. La mise en bière s’avère donc nécessaire. L’incinération du corps se fera dans un crématorium, entre 24 heures et 6 jours après le décès. Ensuite, les cendres recueillies seront déposées dans une urne choisie par les proches du défunt.
Dorénavant, il n’est plus possible de conserver les cendres chez soi. Il faut donc placer l’urne en terre ou dans le caveau familial. La famille du défunt peut aussi décider de mettre l’urne dans un columbarium. C’est un espace collectif qui peut contenir plusieurs urnes à la fois.
Attention ! Si le défunt précise dans ses dernières volontés que ses cendres sont à disperser, il faut le respecter. À sa demande, la dispersion des cendres peut se faire dans la nature ou en mer. Au cas où aucun lieu ne serait précisé, vous pouvez le faire au sein du jardin des souvenirs.